Ma charte déontologique

Respecter les droits des clients
Protéger la sécurité des clients
Soulager la détresse et la souffrance
Aider la personne à se construire ou à se reconstruire
Accéder à l’expertise pour traiter des cas spécifiques
Accepter la diversité des expériences humaines
Valoriser les spécificités professionnelles
Encourager les diversités culturelles
Réaliser une séance de qualité
Améliorer ses propres connaissances théoriques et pratiques

bigorneau

La complexité des situations sexothérapeutiques s’oppose à l’application automatique de règles. Le respect des règles du présent Code de déontologie repose sur une réflexion éthique et une capacité de discernement, dans l’observance des grands principes suivants :

 

Principe 1 : Respect des droits de la personne

 

Le sexothérapeute réfère son exercice aux principes édictés par les législations nationales, européennes et internationales sur le respect des droits fondamentaux des personnes, et spécialement de leur dignité, de leur liberté et de leur protection. Il s’attache à respecter l’autonomie d’autrui et en particulier ses possibilités d’information, sa liberté de jugement et de décision. Il favorise l’accès direct et libre de toute personne au sexothérapeute de son choix.
Il n’intervient qu’avec le consentement libre et éclairé des personnes concernées. Il préserve la vie privée et l’intimité des personnes en  garantissant le respect du secret professionnel. Il respecte le principe fondamental que nul n’est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui-même.

 

Principe 2 : Compétence

 

Le sexothérapeute tient sa compétence de l’enseignement théorique et méthodologique qu’il a reçu au cours de sa formation en thérapie ; de la réactualisation régulière de ses connaissances par des formations personnelles et de son expérience professionnelle. Chaque sexothérapeute est garant de ses qualifications particulières. Il définit ses limites propres, compte tenu de sa formation et de son expérience.
Il est de sa responsabilité éthique de refuser toute intervention lorsqu’il sait ne pas avoir les compétences requises. Quels que soient le contexte de son intervention et les éventuelles pressions subies, il fait preuve de prudence, mesure, discernement et impartialité. 

 

Principe 3 : Responsabilité et autonomie

 

Outre ses responsabilités civiles et pénales, le sexothérapeute a une responsabilité professionnelle. Dans le cadre de sa compétence professionnelle, le sexothérapeute décide et répond personnellement du choix et de l’application des méthodes et techniques qu’il conçoit et met en oeuvre, des avis qu’il formule. Il peut remplir différentes missions et fonctions : il est de sa responsabilité de les distinguer et de les faire distinguer.

 

Principe 4 : Rigueur

 

Les modes d’interventions choisis par le sexothérapeute doivent pouvoir faire l’objet d’une explication raisonnée et d’une argumentation contradictoire de leurs fondements théoriques et de leur construction. Le sexothérapeute est conscient des nécessaires limites de son travail.

 

Principe 5 : Intégrité et probité

 

Le sexothérapeute a pour obligation de ne pas exploiter une relation professionnelle à des fins personnelles, religieuses, sectaires, politiques, ou en vue de tout autre intérêt idéologique.

 

Principe 6 : Respect du but assigné

 

Les dispositifs méthodologiques mis en place par le sexologue répondent aux motifs de ses interventions, et à eux seulement. En construisant son intervention dans le respect du but assigné, le sexothérapeute prend notamment en considération les utilisations possibles qui pourraient en être faite par des tiers.

 

Principe 7 : La spécificité de l’intervention en
sexothérapie

 

Un sexothérapeute ne peut examiner un patient et lui demander de se déshabiller que s’il est médecin, kinésithérapeute ou autre professionnel de santé organique reconnue par la législation. Toute auscultation doit être
justifiée et avoir un lien direct avec la demande de soin du patient. Le sexothérapeute peut donner des conseils et des
exercices à pratiquer seul ou en couple, mais ceux-ci se font en dehors du lieu d’exercice et il ne peut y participer. Un sexothérapeute ne peut avoir de relation sexuelle ou de liaison amoureuse avec son patient pendant ou en dehors de ses consultations. L’abstinence sexuelle est la règle absolue entre un thérapeute et son patient. Un sexothérapeute se doit de prodiguer des soins avec bienveillance, conscience, dignité, indépendance, et ceci en toute confidentialité et dans le seul intérêt thérapeutique de son patient. Il s’engage ainsi en respectant son patient, à pratiquer une sexothérapie contemporaine et humaniste.